taxi moto orly racolageOrly, mardi video downloaden youtube online. Les VTC, alors qu’ils en ont l’interdiction, viennent pêcher leurs clients jusque dans l’enceinte de l’aéroport, sous le nez des taxis exaspérés herunterladen.

En rang d’oignons à la tombée des escalators, côté arrivées, au niveau des portes de sorties du terminal, impossible de les rater battlefield herunterladen. Casque en main, badge « taxi moto » fait maison autour du cou, on ne sort pas de l’aéroport d’Orly sans se faire proposer à plusieurs reprises leurs services.

Malgré les multiples grèves et manifestations des taxis cette année, le racolage illégal des VTCs prospère, en tout cas à l’aéroport d’Orly. Lundi, le député (PS) Thomas Thévenoud – qui a fait voté une loi encadrant l’activité des taxis et VTCs – a envoyé un courrier au Premier ministre Manuel Valls soulignant qu’un an après, « le racolage auprès des aéroports continue à poser des problèmes », citant notamment des incidents intervenus à Orly. « L’utilisation de la maraude électronique par les VTC continue à faire l’objet d’aucune sanction », déplore aussi l’élu de Saône-et-Loire.

« Imaginez, vous arrivez tous les matins au boulot, il y a des pressions, des insultes, souffle Marc Métayer, taxi Aéroport d’Orly. Deux tiers des clients se plaignent de racolages agressifs », assure-t-il. Depuis maintenant un mois, il recueille des témoignages de ses clients qui racontent le racolage, via des formulaires fournis par ADP. « Il n’est pas acceptable de se faire alpaguer par de faux taxis qui vous mettent la pression pour vous embarquer », écrit Mikaël. « Je suis choquée par ces hommes qui nous harcèlent quasiment pour les suivre », raconte Sabine sur un de ces documents. Les taxis en ont récolté plus d’une trentaine en un petit mois.

Sur une matinée, il peut défiler plus d’une quarantaine de VTC racoleurs. « On joue au chat et à la souris », lâche de son côté un employé de l’aéroport, qui passe son temps à déloger les voitures racoleuses. « Ils sont là tout le temps, observe derrière son comptoir un loueur de voitures. Parfois ça s’échauffe même entre eux ». Même s’ils ne sont basés à Orly, les Boers – la police des taxis -y effectuent tout de même des patrouilles. Plus de 30 opérations ciblées en 2015, précise la préfecture de police de Paris. Près de 300 contraventions y ont déjà été dressées et une soixantaine de délits relevés. « On ne prétend pas anéantir un phénomène illégal, mais on arrive à l’endiguer dans de larges proportions ».

Source : Le Parisien

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